Ce que j’ai moi-même dit est tout simple : nous fabriquons la loi ; or le code de l’éducation contient tout ce qu’il faut pour que l’enseignement du numérique soit mis en œuvre. De plus, on trouve dans les programmes, qui n’entrent pas dans le champ de la loi, largement ce qu’il faut pour le mettre en œuvre.
Après, il y a la volonté politique, que le ministre vient d’exprimer avec force, et je lui en donne acte. J’aimerais qu’on ait en tête cette échelle de valeurs. Je le dis d’autant plus que nous parlons du numérique. Or les professeurs nous écoutent, nous regardent et retwittent. Regardez ce qui est twitté par rapport à nos débats d’hier, parce que, eux, ils connaissent les programmes et le code de l’éducation ! Avant d’évoquer l’éducation et les programmes, je vous appelle, d’abord, à prendre connaissance de ce qui figure déjà dans le code de l’éducation. Ensuite, vous demanderez au ministre si les dispositions contenues suffisent pour mettre en œuvre cette politique. Et cela n’enlève en rien au fond de ce qui a été dit, et que je partage totalement, sur les enjeux comme sur leur mise en œuvre.
On a ce que la loi dit et permet de faire. Il y a le plan d’accompagnement du ministre. Et, après, il y a l’enjeu, essentiel, de la formation. En effet, on pourra surcharger le code, abonder définitivement les programmes, sans les professeurs formés pour les mettre en œuvre, eh bien, on sera uniquement dans des intentions !
Le véritable enjeu est celui de la formation. Je le redis devant le Sénat, le code de l’éducation nous donne, à mon sens, tout à fait les capacités de mener une politique qui réponde à la totalité des demandes formulées.