Je ne vais pas en rajouter, mais le débat est important. Une première question de méthode me vient en vous entendant : il nous arrive parfois, ce fut notamment le cas hier, d’examiner un certain nombre de dispositions relevant du domaine réglementaire. Et quand cela les arrange, certains collègues nous disent que, parce que certaines autres dispositions relèvent du domaine réglementaire, nous n’avons pas à les faire figurer dans la loi.
Pour ma part, je pense qu’il nous faut être cohérents. Nous l’avons tous dit, la loi ne doit pas être bavarde. À un moment donné, nous nous devons d’être dans l’exigence et la rigueur pour pouvoir bien maîtriser ces différentes dispositions.
Je considère que l’école est aussi là pour donner les outils afin de maîtriser son environnement. Comme Mme Vérien, j’estime qu’il nous faut anticiper ces évolutions.
Cette précision sur le codage repose sur deux enjeux. La présidente Morin-Desailly et le ministre viennent de le dire, la question de la formation des enseignants est absolument indispensable. Mais, au-delà, il me paraît vraiment important de préciser la nécessité de l’enseignement du codage, outil essentiel pour, je le redis, anticiper ces évolutions, pour que, demain, les enfants puissent maîtriser leur environnement. Cela me semble aussi indispensable que de se dire que le langage informatique suffit.