Dans le cadre de l’organisation des enseignements, le code de l’éducation prévoit des dispositions propres à certains enseignements, dont l’enseignement de la défense.
Dans le cadre de cet enseignement, il est proposé de développer le travail de mémoire.
Depuis 1961, le concours national de la Résistance et de la Déportation, le CNRD, s’inscrit dans une démarche d’éducation à la citoyenneté et constitue une composante essentielle du parcours citoyen de l’élève.
Les nouveaux programmes d’histoire du lycée ne prévoient plus l’enseignement des guerres du XXe siècle en classe de première. Or cette année s’avère particulièrement adaptée pour permettre aux lycéens de participer activement au CNRD en mettant en œuvre des projets collectifs.
En supposant que l’enseignement de la Seconde Guerre mondiale soit au programme de terminale, cela freinerait la participation des élèves déjà mobilisés par la préparation du baccalauréat.
Alors que les actes antisémites commis en France ont progressé de 74 % en 2018, l’existence de ce concours doit plus que jamais être défendue, afin que les élèves perpétuent ce travail de mémoire de la Résistance et de la Déportation, source de leçons civiques dans leur vie d’aujourd’hui.
Par cet amendement d’appel, vous l’aurez compris, monsieur le ministre, je souhaite vous interroger sur l’avenir du concours national de la Résistance et de la Déportation.