Monsieur le sénateur, comme vous l’avez vous-même sous-entendu et comme l’a dit M. le rapporteur, l’amendement est satisfait. Je le perçois bien comme un amendement d’appel.
Je formulerai deux remarques.
D’abord, oui, les programmes tels qu’ils sont actuellement définis permettent d’étudier les deux guerres mondiales et les enjeux sous-jacents. Je profite de l’occasion pour vous dire que les premiers manuels qui seront utilisés dans les lycées à la rentrée prochaine en classe de première sont en train de sortir de l’imprimerie. Dans les nouveaux programmes du lycée applicables aux classes de première et de terminale, nous avons une approche chronologique du XXe siècle et des deux guerres mondiales.
Ensuite, je suis évidemment moi aussi très attaché au concours national de la Résistance et de la Déportation. Depuis que je suis ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, je rends visite au jury de ce concours pour leur montrer l’importance que j’y accorde. Nous venons d’ailleurs d’honorer l’une des membres les plus anciennes de ce jury. C’est un concours essentiel. Je suis heureux de votre interpellation. Elle me permet de dire assez solennellement que nous tenons beaucoup à ce concours. Même si les témoins de la mémoire disparaissent, hélas, progressivement, c’est inévitable, ce concours, inscrit dans la durée et très au-delà des vies individuelles, est quelque chose d’essentiel pour la mémoire. Il durera, j’en suis certain, très longtemps puisque toute l’institution y est très attachée.