J’avais déposé deux amendements, n° 471 rectifié ter et 472 rectifié ter ; je les ai repris pour ce sous-amendement et le suivant. En effet, j’ai estimé que l’amendement déposé par M. Longeot et ses collègues tendait à opérer une réécriture bien complète de cet article du code de l’éducation ; on pouvait simplement y ajouter la volonté que nous avons de permettre la création de jardins botaniques et potagers dans chaque école.
Je suis, soit dit en passant, très heureux que des enfants soient présents dans nos tribunes au moment où je présente ces sous-amendements.
L’impatience de notre société et de nos jeunes nous interpelle. Ils nous demandent ce que nous faisons, quelles mesures nous prenons.
Si l’amendement de nos collègues est très bon, nous voulons seulement y ajouter du concret en précisant que l’éducation à la nature, à la vie de la Terre et à la biodiversité passe par la mise en place de jardins botaniques et potagers dans les écoles alimentaires… §Le lapsus est révélateur : je voulais évidemment parler des écoles élémentaires !
La mise en place de tels jardins est un outil utile pour la sensibilisation et l’éducation à l’alimentation durable et à la biodiversité. Ils permettent aux élèves de redonner une valeur à leur alimentation et d’être sensibilisés au gaspillage alimentaire et à l’alimentation locale et durable, ainsi qu’à ce qui fait la vie de la Terre.
Je reprends ici l’une des recommandations de la mission sénatoriale d’information sur le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales.
Ce sous-amendement tend à obliger les écoles à créer des jardins botaniques et potagers ; en revanche, aux termes du sous-amendement n° 502, qui suit, cette démarche resterait facultative.
J’ai bien vu le sort qui a été réservé à ces propositions en commission. Maintenant, mes chers collègues, je vous invite, au moins, à adopter le sous-amendement n° 502, qui vise simplement à inciter, avec force, les écoles à créer ce genre de jardins. Ce serait poser un acte fort, et que je défends tout aussi fortement : en effet, les graines qui seront semées dans les jardins des écoles seront les graines de l’espoir dont on a tant besoin !