Intervention de Nelly Tocqueville

Réunion du 15 mai 2019 à 14h30
Pour une école de la confiance — Articles additionnels après l'article 1er bis F

Photo de Nelly TocquevilleNelly Tocqueville :

Le présent amendement vise à intégrer la notion d’urgence climatique dans l’éducation à l’environnement et au développement durable.

La mobilisation internationale des lycéens au sein du mouvement Youth for Climate démontre une véritable attente des élèves et une volonté d’action immédiate et concrète en matière de transition écologique.

De plus, le rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, rendu public le 6 mai 2019, estime que l’humanité doit changer profondément sa manière d’exploiter la nature. Ce rapport, qui recense la disparition imminente de plus d’un million d’espèces animales et végétales, prouve à quel point il est nécessaire d’éduquer et de sensibiliser les citoyens de demain à la défense des écosystèmes.

La notion d’« urgence d’agir » est donc essentielle pour réinventer profondément notre manière d’exploiter la nature et n’a de sens que si l’on prépare les générations futures à ces changements politiques, sociaux, économiques et technologiques majeurs.

Vous l’avez dit, monsieur le ministre : les jeunes sont créatifs. Mais cela ne suffira pas : nous savons combien il est vrai que les comportements ne changeront que si notre système éducatif inscrit dans ces programmes les comportements nouveaux qu’il faudra adopter. Les jeunes ainsi formés seront les meilleurs vecteurs pour nous permettre d’atteindre cette capacité à « contourner », dirais-je, les conséquences de l’urgence climatique.

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