Or, il y a encore trois ou quatre ans, à peine 30 % des élèves étaient formés.
Pourquoi ? Tout simplement, parce qu’il faut trouver des enseignants volontaires qui acceptent de suivre cinquante heures de formation et que ceux-ci forment ensuite leurs collègues.
C’est la réalité, monsieur le ministre, et la raison pour laquelle je trouve votre réponse un peu courte. Si l’éducation nationale voulait véritablement appliquer ce texte, qui date de 2004, je le répète, cela ferait bien longtemps que tous nos élèves seraient formés !
Mais pour cela, il aurait fallu autoriser l’intervention dans les écoles d’acteurs extérieurs formés, par exemple les jeunes du service civique qui travaillent dans les services d’incendie et de secours, les SDIS, les sapeurs-pompiers ou encore les personnes qui relèvent des associations de protection civile ou de la Croix-Rouge.
Si ces intervenants avaient pu former les élèves, nous serions à 100 % depuis bien longtemps ! Malheureusement, le ministère n’a pas montré de volonté particulière en la matière.
Monsieur le ministre, vous êtes en poste depuis quelque temps maintenant et j’imagine qu’une montée en puissance devrait être imminente, puisque vous considérez qu’il n’y a pas lieu de voter cet amendement… Alors, donnez les moyens aux intervenants de former nos jeunes !