Je serai très rapide, monsieur le président, pour tenir compte de ce que vous venez de nous dire sur l’avancement de nos travaux.
Je crois que nous sommes tous d’accord sur le fait que les premiers secours et la formation au secourisme sont essentiels. D’ailleurs, je souscris à tout ce qui a été dit, tout particulièrement par Mme la sénatrice Lienemann. Il n’y a aucun doute sur ce sujet.
Nous devons donc tenir l’objectif de 100 % des élèves formés au secourisme à l’horizon 2022. C’est un engagement du Gouvernement. La seule question qui reste est celle de la meilleure manière d’y parvenir.
Il n’y a pas de différence, je le répète, sur l’objectif, d’autant que le secourisme illustre très bien tout ce que nous avons dit précédemment, lorsque nous parlions d’environnement, sur l’éducation morale et civique et sur l’engagement.
Je suis moi-même très actif sur ces questions : j’ai organisé des déplacements dans plusieurs lieux emblématiques et nous avons développé les classes avec option Croix-Rouge. Je ne peux donc pas laisser dire que nous sommes inactifs sur cette question. Nous sommes au contraire mobilisés !
À l’Assemblée nationale, j’ai d’ailleurs été favorable à un amendement qui ressemblait à celui-ci et, si mon avis est aujourd’hui différent, c’est que la rédaction qui est proposée pourrait, selon nous, avoir un effet contre-productif : en effet, à partir de 2022, seuls les enseignants seraient amenés à délivrer les cours de secourisme, alors qu’il serait intéressant d’avoir aussi recours à des acteurs extérieurs.
Comme le disait Mme la sénatrice Troendlé, nous devons faire flèche de tout bois, par exemple en recourant aux jeunes en service civique. C’est ce que nous allons faire !
Notre engagement est très clair : 100 % à l’horizon de ce quinquennat, c’est-à-dire en 2022, ce qui signifie 90 % en 2020-2021 et 80 % au cours de l’année scolaire qui vient, 2019-2020. Je veillerai personnellement à la réalisation de cet engagement et nous le réaliserons dans le cadre des dispositifs qui existent dans le code de l’éducation.
Je le redis, je partage complètement l’objectif affiché dans cet amendement, mais, pour les raisons que j’ai évoquées, l’avis du Gouvernement est défavorable.