Intervention de Sylvie Goy-Chavent

Réunion du 15 mai 2019 à 14h30
Pour une école de la confiance — Articles additionnels après l'article 1er bis G

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent :

Comme tout un chacun, je rêve d’un monde parfait. J’aimerais que, lors d’une sortie scolaire d’une école publique de banlieue, on trouve parmi les adultes accompagnant les enfants à la fois une femme couverte d’un hijab, un homme portant une kippa et, pourquoi pas, une religieuse en tenue.

Mais, nous le savons tous, porter un signe religieux ostentatoire dans la sphère publique pose problème aujourd’hui, car cela rompt l’harmonie entre les Français, quelle que soit leur origine, cela choque. Notre rôle est de faire en sorte que la loi n’autorise pas ce qui favorise cette rupture de l’harmonie nationale, ce qui alimente les haines, ce qui monte les Français les uns contre les autres et, par voie de conséquence, risque de créer des conflits.

Monsieur le ministre, au même titre qu’une soutane ou qu’un kesa bouddhiste, le voile, quel qu’il soit, est non pas un simple accessoire de mode, un simple élément vestimentaire, mais un signe ostentatoire d’appartenance religieuse. Parce que l’école publique, l’école de la République à laquelle je crois, doit absolument rester laïque, je voterai cet amendement.

1 commentaire :

Le 05/12/2020 à 11:57, aristide a dit :

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"Monsieur le ministre, au même titre qu’une soutane ou qu’un kesa bouddhiste, le voile, quel qu’il soit, est non pas un simple accessoire de mode, un simple élément vestimentaire, mais un signe ostentatoire d’appartenance religieuse."

Donc toute personne qui porte un voile est nécessairement de confession musulmane ?

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

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