Jamais personne n’a relevé que 18 % des lycées ne proposent pas les trois séries ! Avec la réforme du lycée, près de 90 % des établissements offriront au moins sept enseignements de spécialité : l’offre sera donc beaucoup plus riche qu’aujourd’hui, y compris dans les lycées ruraux. Sur ce sujet aussi, le présent débat est très paradoxal.
Permettez-moi, en conclusion un trait d’esprit. Je le redis, si cet amendement devait être voté, son dispositif serait inapplicable : pour les raisons que nous avons exposées, mais aussi parce que son texte mentionne maintenant des « établissements publics d’enseignement du premier degré ». Autrement dit, au travers de cet amendement, vous opérez une réforme considérable ! Or j’ai le sentiment que la réforme plus modeste prévue à l’article 6 quater suscite déjà beaucoup d’inquiétudes… Je ne souhaite pas que l’adoption de cet amendement emporte une réforme majeure, dépassant sans doute l’intention de ses auteurs. L’avis du Gouvernement est défavorable.