Intervention de Jean-Michel Blanquer

Réunion du 15 mai 2019 à 21h30
Pour une école de la confiance — Article 3

Jean-Michel Blanquer :

Je pense la même chose que M. le rapporteur. J’ajoute que la gratuité est même un principe constitutionnel garanti par le préambule de la Constitution de1946. Je suis un peu surpris de cette inquiétude, ce qui me fait revenir sur la question du soupçon. Que l’on aille chercher des intentions ou des risques qui n’existent pas derrière chaque mesure est assez gênant. En tout cas, cela en dit beaucoup sur le degré d’inquiétude qui plane sur tout sujet.

C’est un peu comme les soupçons qui s’exprimaient au début de nos débats hier. Chacun peut soupçonner tout le monde de bien des choses ; on peut voir des complots partout. Essayons quand même de croire que les intentions affichées par les uns et par les autres sont réellement les intentions visées. Après, on peut ne pas être d’accord sur les chemins à emprunter pour arriver à ces objectifs, et on peut même être en désaccord sur les objectifs, mais n’allons pas chercher une intention qui n’existe pas. Il est évident que le Gouvernement n’a aucune volonté de relativiser la gratuité, par ailleurs garantie par la Constitution. Cela n’a pas de sens. L’avis est bien évidemment défavorable.

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