Si notre Commission nationale de l'informatique et des libertés devenait une sorte d'agence des données, une entreprise allemande voulant faire des affaires en France devrait solliciter un accord entre notre agence et son homologue allemande, qui créerait une passerelle de règles communes. Ce n'est pas encore le cas en Allemagne, puisque nous sommes sous la logique globale du RGPD.
Pour le moment, chacun fait à sa guise et la plupart d'entre nous sont sous contrôle étranger. L'application numérique d'une grande banque a récemment vu sa mise à jour refusée par la plateforme : de Dublin est arrivé un message l'informant que son protocole de chiffrement n'était pas accessible... Il n'y a plus de secret bancaire !
Tout part de la donnée : c'est elle qui fait la taxe. Je l'ai d'ailleurs appelée la « dataxe » dans un document.