Si les données des élèves sont collectées pour être vendues, ils sont mis en danger car chacun de leurs actes le suivra tout au long de sa vie. Il faut une étanchéité absolue des parcours scolaires. Rien ne remplace le professeur, et l'utilisation des supports numériques de travail pourrait être dévoyée. Pour l'éviter, il revient à l'Éducation nationale de générer ses propres outils. La gendarmerie nationale a développé des outils à partir de logiciels libres : voilà un excellent modèle.
Nous sommes dans une culture de captation de données qui met en danger les acteurs nationaux. Ceux-ci n'ont pas les mêmes capacités de captation, parce que les données sont captées ailleurs. La situation de la France est celle d'une équipe de football qui joue sur un terrain qui penche vers son but. Il faut le remettre droit, et c'est la loi qui le fera. Ne surestimons pas la résistance des acteurs étrangers, car ceux-ci l'ont accepté dans tous les autres pays où cela leur a été demandé.