rapporteur. - En préambule, je souhaiterais insister sur le fait que ce rapport vise à faire prendre conscience à tous les acteurs du terrain, qu'ils soient politiques, économiques, mais également à nos concitoyens, de la nécessité de prendre des mesures d'adaptation face au changement climatique. Deux politiques coexistent : la politique d'atténuation, qui vise à éviter les dérèglements climatiques, et la politique d'adaptation, qui cherche à limiter les impacts du changement climatique sur la société et les activités humaines. Elles ne doivent pas être opposées l'une à l'autre, d'autant qu'il est désormais évident que nous ne pourrons éviter une augmentation des températures de 2 ° C d'ici à 2050. En réalité, le fait de devoir s'adapter ne signifie pas qu'on renonce à atténuer la hausse des températures, objectif qui reste une priorité. En effet, si nous ne faisons rien, le réchauffement climatique devrait s'accentuer dans la seconde moitié du 21ème siècle. Un relèvement global des températures de 5° C entraînerait une crise géopolitique majeure qui toucherait l'ensemble de notre planète.