Je voudrais revenir sur trois points.
D'abord, le déficit en eau. Vous avez évoqué l'étude Garonne 2050 qui montre que les débits des cours d'eau pourraient être réduits de 50 %. Vous avez souligné qu'on ne pourra pas se passer d'ouvrages nouveaux si on veut lutter efficacement contre la pénurie d'eau. Or, la création de nouvelles réserves d'eau est loin de faire consensus.
En ce qui concerne la diversification nécessaire des stations de ski vers un tourisme de quatre saisons, elle a déjà été lancée depuis plusieurs années. Toutefois, elle se heurte à une réalité économique : dans les Hautes Pyrénées, le ski représente 650 millions d'euros. C'est le deuxième secteur touristique après Lourdes. En revanche, le tourisme d'été ne représente que 20 millions d'euros. On voit donc les limites du tourisme quatre saisons. Par ailleurs, les stations de ski se sont adaptées grâce à la neige de culture. Certes, il y a peut-être moins de neige globalement, mais avec des chutes ponctuelles massives qui permettent de drainer des touristes.
En ce qui concerne le rôle des assurances, je partage entièrement votre opinion. Je vous rappelle la mission d'information menée par notre collègue Nicole Bonnefoy sur la gestion des risques climatiques et l'évolution de nos régimes d'indemnisation. Dans ce cadre, nous avons entendu des architectes qui insistaient sur leur responsabilité dans le développement de la résilience des bâtiments face aux risques climatiques, notamment aux inondations.