Les centres départementaux d'appels d'urgence - je dis bien « départementaux », car d'autres voudraient voir des centres régionaux ou nationaux, alors que nos concitoyens demandent de la proximité - seraient en effet une possibilité pour aider les services à formuler ce qu'on appelle le « bon train de départ », c'est-à-dire la capacité à mobiliser les bons matériels, avec les bons personnels et le bon champ missionnel.
Nous attendons, parallèlement, l'arrivée du 112, le numéro d'appel d'urgence européen qui permettra de recevoir l'ensemble des appels sur ces centres départementaux. Tous les services pourraient alors contribuer utilement à répondre aux appels au secours. Ce nouveau système permettra également de distinguer les appels au secours, c'est-à-dire les besoins urgents de service public, et les simples appels d'assistance, qui seront orientés vers le 116 ou le 117. Aujourd'hui, l'absence de distinction entre ces deux types d'appels engorge certaines plateformes, notamment le 15.
Commandant Hervé Tesnière. - Pour terminer mon propos, j'ajouterai que si nous souhaitons que nos personnels soient formés, nous excluons en revanche toute forme de self-defense. Cela doit être dit car nous observons dans certains SDIS la mise en oeuvre de ce type de formations.