Nous avons relevé, à l'occasion de diverses réunions, des propositions ainsi que des bonnes pratiques. Sur la mise en oeuvre de centres départementaux d'appel d'urgence, que nous appelons de nos voeux, j'ajouterai que, lorsque des regroupements physiques sont inenvisageables, il pourrait a minima être envisagé de procéder à des regroupements virtuels. À noter également que ces centres nous permettraient également de favoriser les échanges d'information avec les forces de l'ordre sur les personnes à risque recensées dans les fichiers.
Parmi les autres propositions remontées du terrain figure l'amélioration de la réponse pénale. Aujourd'hui, seuls 14 % des dépôts de plainte débouchent sur une sanction.
Je ne reviendrai pas sur la question déjà évoquée de l'habilitation judiciaire des pompiers, volontaires et professionnels. Dans les milieux ruraux, cela permettrait de remplacer le dépôt de plainte.
Il est également proposé d'informer et d'éduquer la population, dès le plus jeune âge, au respect des sapeurs-pompiers, de développer les sections des jeunes sapeurs-pompiers, d'organiser des stages avec la population et d'organiser des formations. Enfin, le renforcement du maillage territorial, mis à mal dans certains territoires, constitue pour nous un point essentiel.