Votre engagement et la clarté de vos propos nous font toucher du doigt l'importance de ce sujet, auquel le Sénat a bien raison de s'intéresser puisque, vous l'avez dit, vous allez dans les villes-hôtes de la Coupe du monde féminine de football expliquer ses enjeux aux élus. Vous dites que c'est un rendez-vous de la mixité, dont nous parlons très souvent à la délégation aux droits des femmes, et pour laquelle vous voyez en la Coupe du monde un vecteur pour les politiques publiques des élus. Votre objectif est d'atteindre 200 000 licenciées, et qu'un club sur deux accueille des jeunes filles à l'avenir. Mais il y a encore beaucoup de problèmes à régler - et d'abord, l'accueil de ce sport dans les écoles, qui pose le problème des vestiaires.
Les joueuses américaines, qui comptent parmi les meilleurs au monde, ont récemment attaqué leur fédération pour discrimination en matière de salaires et de conditions de travail par rapport à leurs homologues masculins. Que vous inspire cette démarche ? Serait-ce dans l'ADN du football français d'engager ce type de procédure ? Faut-il en passer par un rapport de force pour atteindre l'égalité hommes-femmes dans le foot, et plus généralement dans le sport ?
Comme pour les Jeux olympiques de 2024, il serait bon que l'impact de la Coupe du monde ne soit pas concentré dans les villes-hôtes ou certains territoires, mais rejaillisse sur tout le territoire français. Quelles actions sont mises en oeuvre par la FFF pour développer la pratique du foot féminin dans tous les territoires et à tous les niveaux ?