La Bretagne est une terre agricole, maritime et industrielle, avec de nombreuses industries agroalimentaires. J'apprécie beaucoup votre démarche de Territoires d'industrie, nous conduisant à croire que la France peut se réindustrialiser - et j'y crois ! Certes nous avons du retard, notamment en raison d'un déficit de culture économique et industrielle. Dans notre pays, l'industrie n'a pas une image très attractive, contrairement à l'Allemagne et à l'Italie, qui comptent de nombreuses PMI familiales ayant résisté sur des secteurs de niche.
La gouvernance pour les appels à projets est difficile. Il faut des opérateurs affirmés - département ou région - mais certains bassins d'industrie ou de mobilités traversent les frontières administratives.
La démarche des Territoires d'industrie est peu connue. L'État est-il un facilitateur, un accompagnateur stimulant les territoires, dans l'esprit de l'Agence nationale de cohésion des territoires ? C'est important pour développer l'ingénierie dans les communes qui en manquent.
Comment travaillez-vous sur l'écosystème ? Là où il y a de l'industrie, il y a des hommes et des femmes capables de mobilisation, qui font la différence.
Nous avons un problème de mobilité et d'enclavement : il faut des accès par la routes et le ferroviaire.
Je m'interroge sur la pérennité d'une espérance industrielle avec la formation. Comment travaillez-vous avec les régions pour mettre en place de nouveaux dispositifs de formation et pour valoriser ces emplois et cette image ?