Intervention de Nathalie Melin

Mission d'information Gratuité des transports collectifs — Réunion du 23 mai 2019 à 11:5
Audition de mmes claire spitzmuller chargée d'études économiques transport nathalie melin chargée d'études développement et M. John-David Nahon chargé des affaires parlementaires et institutionnelles de la ratp

Nathalie Melin, chargée d'études développement :

Tout à fait !

Nous pouvons ainsi voir les taux de charge des lignes de métro, avec l'arrivée du Grand Paris Express.

Deuxièmement, Impact, qui est également un modèle multimodal, a plus vocation à étudier les politiques de transport, et donc l'impact de la politique de transport sur le partage modal et l'usage des réseaux. Nous avons utilisé cet outil pour simuler l'impact de la gratuité.

Je vous rends attentifs aux précautions d'usages qui doivent être associées à ces outils de modélisation. Par définition, cela suppose que les comportements de mobilité sont inchangés par rapport à l'enquête globale Transport. Les nouvelles mobilités qui émergent de plus en plus ne sont donc pas incluses. Par ailleurs, nous avons modélisé le seul effet de la gratuité. Or toutes les mesures liées au PDU qui vont se mettre en place petit à petit seront autant de leviers, sur le stationnement, par exemple. Enfin, comme nous l'avons dit, il s'agit d'un scénario de rupture, avec toutes les incertitudes qui s'y attachent.

Notre analyse porte sur la situation actuelle, la situation à l'horizon de 2024, avec l'achèvement du prolongement de la ligne 14 au nord et au sud, le début de la mise en service de la ligne 15, avec une première rocade au sud, le prolongement du RER E à l'ouest, et la situation à l'horizon de 2030, quand le Grand Paris Express sera réalisé.

Les hypothèses retenues pour l'outil Global ont été établies par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France, qui propose un cadrage à l'horizon de 2025 et de 2035. Le modèle Impact fait une estimation de la situation actuelle et de celle à l'horizon de 2030 pour estimer, d'une part, l'effet potentiel de la gratuité et, d'autre part, l'impact de la congestion à offre constante. On a modélisé de manière simplifiée l'Île-de-France en retenant une cinquantaine de macro-zones.

Le premier tableau représente, pour chacune des quatorze lignes de métro, les taux de charge en situation actuelle, à l'horizon de 2024, avec les premières étapes de mise en service des projets structurants, à l'horizon de 2035, avec la réalisation du Grand Paris Express et présente un scénario intermédiaire en cas de retard des travaux.

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