Intervention de Guillaume Gontard

Mission d'information Gratuité des transports collectifs — Réunion du 23 mai 2019 à 11:5
Audition de M. Pierre Messulam directeur général adjoint à la direction générale transilien et Mme Anne Bosche-lenoir directrice déléguée à la direction générale ter de sncf mobilités

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard, rapporteur :

En dehors de la gratuité totale, on peut aussi parler de la gratuité partielle en fonction des usagers ou des horaires : des collectivités l'ont mise en place en cas de pic de pollution par exemple. C'est un outil qui peut avoir des effets sociaux et environnementaux ; ce ne peut naturellement pas être le seul outil.

Hier, nous avons entendu parler de démobilité. Il y a quelque chose à faire avec les entreprises, sur le lien travail-résidence. L'Île-de-France est un cas particulier avec son réseau déjà saturé. La mauvaise qualité du service de TER faisant le lien entre zone urbaine et zone rurale ajoute une inégalité supplémentaire.

Les TER pratiquent des abonnements à un tarif très bas. D'autres régions n'ont pas mis en place la gratuité, mais un tarif à un euro.

Les trains faisant le lien entre zone rurale et agglomération pratiquent souvent un tarif élevé pour les occasionnels. Avez-vous eu des réflexions, des échanges avec les agglomérations et les intercommunalités plus rurales sur la tarification de ces lignes de vie ? Dans ces cas-là, la gratuité pourrait avoir un effet important.

Je peux comprendre que les usagers ne demandent pas la gratuité, mais la qualité de service. Mais la vraie question, c'est : que pensent ceux qui ne prennent pas le train et pourquoi ne le prennent-ils pas ? C'est là que la tarification jouerait peut-être un rôle.

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