Intervention de Franck Riester

Réunion du 28 mai 2019 à 14h30
Avenir du cinéma français — Débat interactif

Franck Riester :

Monsieur le sénateur, c’est avec grand plaisir que j’échangerai avec vous sur ce sujet après cette séance.

Vous avez raison, les collectivités territoriales sont des acteurs essentiels de la culture et des politiques culturelles partout sur le territoire. Le rôle de l’État est d’accompagner leurs initiatives.

Vous avez évoqué la décentralisation : l’État, en matière culturelle, va aller plus loin en termes de déconcentration, en donnant davantage de pouvoirs aux DRAC. Il est prêt à envisager, région par région, comme il l’a fait en Bretagne, d’éventuelles délégations de compétence en matière d’industries culturelles, notamment de cinéma.

J’en viens au sujet particulier que vous avez abordé. Grâce à la richesse du cinéma français, à l’ambition que nous avons en matière cinématographique et audiovisuelle et aux outils qui sont à notre disposition, comme le crédit d’impôt, qui permet non seulement d’éviter la délocalisation de tournages de films ou de séries hors de nos frontières, mais aussi d’attirer des tournages venant de l’étranger, nous pouvons mener une politique de développement d’une filière « tournages » sur notre territoire.

Il existe un projet à Nice, avec les studios de la Victorine, un autre à Cannes, un autre encore dans les Hauts-de-France, où le festival Séries Mania permet d’entrevoir des perspectives très intéressantes. En région parisienne, il y a le projet que vous avez évoqué et un autre à Bry-sur-Marne, en lien avec l’Institut national de l’audiovisuel, l’INA.

On le voit, notre pays dispose d’un véritable potentiel pour développer la création audiovisuelle et cinématographique, et créer non seulement des emplois, mais aussi une véritable filière économique, au service de la création et de l’économie de notre pays.

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