Représentant plus de 100 000 emplois, le cinéma français est une industrie, qui se trouve, à son tour, gravement menacée. L’arrivée en force de plateformes telles que Netflix ou Amazon a conduit le président de Gaumont, Nicolas Seydoux, à tirer la sonnette d’alarme, en évoquant une « guerre culturelle » entre ces plateformes et le cinéma. La fréquentation des salles a même baissé de 4, 3 %.
Dès lors, ceux-là mêmes qui étaient les apôtres de l’ouverture, du multiculturalisme et de la diversité dans tous les secteurs de l’économie sont pris de panique devant le scénario possible de la perte, pour certains, de juteux bénéfices, et, pour d’autres, de leur emploi. On n’hésite pas à brandir l’« exception culturelle française », sorte de préférence nationale à peine déguisée…