Sans le rejoindre totalement, tant j’aime les films dits « de mise en scène », je voudrais tout de même que ce débat soit l’occasion de rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui rendent possibles ces émotions, quelle que soit la forme sous laquelle on regarde les films, bref à celles et ceux qui écrivent le cinéma, car le cinéma s’écrit aussi.
On adresse trop souvent à la politique le reproche d’être du cinéma. Je ne sais pas si c’est le cas, mais je peux dire que le soutien au cinéma français est incontestablement un choix politique, et de bonne politique.
Comme l’économie dans son ensemble, le monde du cinéma est traversé par des évolutions qui peuvent parfois préoccuper les scénaristes français, à commencer par la montée en puissance d’opérateurs nouveaux – Netflix ou Amazon, pour ne pas les nommer –, qui créent leurs propres viviers de scénaristes. Il faut également garder à l’esprit qu’il existe de nombreuses façons d’exercer ce métier de scénariste, par exemple en se lançant dans une création ou en adaptant une œuvre littéraire.
On peut déplorer la relative discrétion du Sénat dans les fictions françaises, mais peut-être la troisième saison annoncée du Baron noir permettra-t-elle d’y remédier…