Vous avez raison, monsieur Assouline, l’audiovisuel public joue un rôle majeur dans l’investissement dans la création cinématographique et, plus largement, audiovisuelle.
Cela vaut notamment pour France Télévisions et Arte, qui était présente au Festival de Cannes avec des productions remarquables. Ces acteurs de l’audiovisuel public doivent absolument continuer d’investir dans la création cinématographique et audiovisuelle. Cela sera très clairement réaffirmé dans le projet de loi sur l’audiovisuel, parce qu’on ne peut pas concevoir un bon texte sur ce sujet si l’on n’a pas les idées claires sur ce que l’on attend de notre audiovisuel public.
En ce qui concerne France 4, il a été décidé de réduire le nombre de chaînes du bouquet de France Télévisions. Cela ne signifie évidemment pas, s’agissant tant de France 4 que de France Ô, qu’il n’y aura plus d’animation ni de présence des outre-mer sur l’audiovisuel public. Bien au contraire, nous souhaitons que l’animation et l’outre-mer demeurent très présents sur les antennes et sur les supports numériques de France Télévisions. En effet, on le sait, nos compatriotes, notamment les plus jeunes, accèdent de plus en plus aux contenus audiovisuels via internet et les plateformes numériques, et non plus en regardant la télévision dans le salon familial. Nous devons donc adapter les outils de l’audiovisuel public à cette évolution.
Quoi qu’il en soit, le Gouvernement réaffirmera sa volonté en matière de financement, par l’audiovisuel public, de la création cinématographique et audiovisuelle.