Monsieur le sénateur, une politique publique a toujours vocation à être analysée, évaluée et, le cas échéant, réorientée. Ce que vous dites est tout à fait juste : nous devons veiller à ce que les politiques d’accompagnement de la production et de la création cinématographiques n’oublient pas la création émergente, les nouveaux talents.
Or la politique menée en France actuellement le permet. Il n’est que de regarder le nombre de jeunes réalisateurs et réalisatrices français ou francophones sélectionnés, et même primés, lors du dernier Festival de Cannes. Nous assistons à un jaillissement créatif français exceptionnel, avec l’arrivée de toute une nouvelle génération d’artistes, dans sa diversité.
Ce n’est pas le fait du hasard : c’est le fruit d’une tradition française, de la formation dispensée dans les écoles de cinéma, de la politique publique du CNC, de l’accompagnement de la création et du soutien aux talents émergents dans notre pays.
Il faudra sûrement aller plus loin. Comme je l’ai déjà souligné, toutes les politiques publiques doivent être évaluées, pilotées et, si nécessaire, réorientées, en toute transparence avec le Parlement. Nous pourrons, dans les semaines et les mois qui viennent, continuer d’y travailler ensemble, si vous le souhaitez, mais quand on voit la nouvelle génération de réalisateurs français et, plus largement, d’artistes évoluant dans le monde du cinéma, on peut vraiment être fier des dispositifs publics mis en place depuis de nombreuses années !