Intervention de Frédérique Vidal

Réunion du 28 mai 2019 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Violences sexuelles dans le monde universitaire

Frédérique Vidal :

Madame la sénatrice, je vous remercie de votre question, d’une actualité brûlante.

En mars 2018, j’ai demandé à l’ensemble des établissements de se doter de cellules permettant de porter la parole des victimes. Ces lieux de prévention et d’écoute permettent à cette parole de se libérer et d’être entendue. Ces cellules ont pour vocation d’accompagner les victimes, y compris dans la démarche essentielle de porter plainte.

Les procédures disciplinaires dans les établissements d’enseignement supérieur sont effectivement régies par des organisations que nous devons impérativement revoir. La semaine dernière, le président de l’université Paris 1, où deux cas ont récemment défrayé la chronique, me disait à quel point les universités sont démunies pour prendre en charge ce type de procédures disciplinaires.

C’est la raison pour laquelle j’ai lancé une concertation visant à définir un nouveau mode d’organisation, de façon que non seulement les victimes puissent être entendues, mais aussi que leur plainte puisse aboutir à des sanctions disciplinaires exemplaires. Cette concertation concernera l’ensemble de la communauté universitaire, et des procédures spécifiques seront mises en place.

Marlène Schiappa et moi-même menons, avec l’ensemble du Gouvernement, une politique visant à libérer la parole et à faire en sorte que ces violences sexistes et sexuelles disparaissent de notre société. Vous pouvez compter sur mon entière détermination à agir, sans tabou et sans aucune omerta.

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