Madame Richer, je suis ravie de répondre – « en voisine », si je puis dire – à la première question que vous posez.
Dans un souci d’établir une plus grande proximité, ce qui est notre premier objectif, le Président de la République a annoncé la création des maisons France services, dans le prolongement des actuelles MSAP.
Le Premier ministre a, quant à lui, annoncé la création de 500 nouvelles MSAP, qui seront installées là où il y a des besoins, c’est-à-dire là où elles n’existent pas encore. Cela sera fait, comme par le passé, en collaboration avec l’opérateur La Poste, qui travaille à nos côtés au lancement de ces nouvelles maisons, et avec les collectivités territoriales, qui soutiennent actuellement la majeure partie des 1 340 MSAP. Dans le Cher, par exemple, il y a 14 MSAP, dont 10 sont portées par des collectivités et 4 par La Poste.
Autre objectif : au-delà de la plus grande proximité, il s’agit de rendre de nouveaux services. Ce minimum, dont vous avez parlé, nous allons l’augmenter. En effet, les services rendus par les MSAP sont très inégaux : certaines en apportent beaucoup, et d’autres bien moins. Nous voulons que soit proposé un panier de services de qualité, afin que tous nos concitoyens, quel que soit le lieu où se trouve la MSAP, puissent obtenir la même réponse.
Enfin, il ne faut pas oublier les financements. Comme c’est le cas aujourd’hui, le Gouvernement financera annuellement, sur une base forfaitaire de 30 000 euros, les maisons France services.