Intervention de Jean-Michel Blanquer

Réunion du 28 mai 2019 à 14h30
Avenir de l'enseignement professionnel — Débat interactif

Jean-Michel Blanquer :

Encore une fois, il s’agit d’une évolution qualitative. Avec la réforme, nous arrivons à 995 heures sur un parcours comprenant la seconde, la première et la terminale – respectivement 360 heures, 336 heures et 299 heures –, auxquelles il faut ajouter les heures de consolidation, d’accompagnement personnalisé et de choix d’orientation, soit 265 heures supplémentaires sur l’ensemble du parcours. La réduction n’est donc pas si forte que cela, et il faut y ajouter la co-intervention. Par comparaison avec d’autres pays, nous conservons un enseignement général extrêmement fort au sein de notre enseignement professionnel.

J’en profite pour adresser un message de considération et d’estime aux 50 000 professeurs des lycées professionnels de France, que ceux-ci enseignent les disciplines professionnelles ou générales. Je sais bien que, là encore, les inquiétudes sur l’avenir sont présentes. Mais leur carrière est importante et, je le dis officiellement, nous avons besoin d’eux pour que leurs compétences servent encore mieux aux élèves, dans un contexte de co-intervention et d’enseignement plus personnalisé.

Je pense que nous avons besoin aussi de plus de coopération et d’un travail d’équipe entre les différentes catégories de professeurs. C’est un point important.

Nous avons besoin d’imprégnation de la culture générale. C’est pourquoi, parmi mes priorités, figurent aussi les projets culturels menés en dehors des heures de cours. J’ai demandé aux recteurs d’accorder la priorité à l’enseignement professionnel en la matière. En outre, bien évidemment, l’enseignement professionnel recèle en lui-même une dimension conceptuelle et culturelle.

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