Monsieur le ministre, le littoral français est le deuxième le plus étendu au monde. Il est une chance pour notre pays et un levier de croissance à ne pas négliger.
À Marseille, avec près de soixante kilomètres de façade maritime, la ville dispose d’importants atouts dans ce domaine et pourrait même à l’avenir être une vitrine pour notre pays. Pour ce faire, il est primordial d’encourager nos jeunes à se tourner vers les métiers de la mer, en créant un pôle des métiers d’activités maritimes.
Au-delà des traditionnelles activités portuaires, des filières émergentes, comme la protection de l’environnement et l’aménagement du littoral, l’exploitation des ressources biologiques marines, les énergies marines renouvelables ou encore la promotion de la culture de la mer, sont autant d’activités porteuses à stimuler.
Dans une ville où le chômage frappe plus qu’ailleurs et où de nombreux jeunes souhaitent rapidement s’orienter vers un parcours scolaire professionnalisant, ces activités représentent une chance, voire une aubaine.
Aussi, nous devons les inciter à se tourner vers ces métiers de la mer, car la demande est forte, tellement forte qu’elle pousse aujourd’hui, malheureusement, les professionnels à recourir à des travailleurs détachés ou à des entreprises étrangères, lesquelles répondent parfois à des marchés publics ou privés. Or nous pouvons former des jeunes.