Nous réfléchissons régulièrement aux réseaux numériques et à la production d'énergie. Pour l'instant, le marché des concessions autoroutières et des concessions aéroportuaires au niveau mondial a suffisamment de profondeur pour que nous puissions continuer à croître sans prendre le risque de nous diversifier. Développer d'autres types d'activités nécessite beaucoup de capitaux, et cela risquerait d'émousser le développement des activités dans lesquelles nous sommes un apporteur de valeur, c'est-à-dire les activités autoroutières et aéroportuaires. Pour un champ solaire ou éolien, nous savons tout faire sur la chaîne de valeur, du montage de l'opération à sa maintenance en passant par l'ingénierie technique et la construction. Mais nous nous interdisons pour l'instant d'investir, car ce sont des capitaux qui nous feraient défaut pour continuer notre modèle sur les autoroutes et les aéroports. Sur les réseaux numériques, nous sommes l'un des groupes qui a été à l'origine de la société Covage, aujourd'hui à vendre, qui a pris la suite de Vinci Network.
Le principe du contrat portant sur Notre-Dame-des-Landes et Nantes-Atlantique était de dire que nous commencerions par exploiter Nantes-Atlantique pour préparer la construction de Notre-Dame-des-Landes. Les profits que nous ferions sur Nantes-Atlantique pendant les premières années viendraient abonder le financement de l'investissement sur Notre-Dame-des-Landes. C'est pourquoi aucun dividende n'a été versé. La création de valeur sur Nantes Atlantique depuis l'origine de notre contrat est restée à l'intérieur de la société que nous partageons avec d'autres partenaires, et notamment la chambre de commerce. Il n'y a donc pas eu, pour l'instant, d'enrichissement de Vinci sur cette opération, puisque tout l'argent est resté dans la structure en prévision du projet qui a finalement été annulé.