La subvention de la région n'était pas destinée à Vinci mais au projet. Nous regrettons évidemment ce qui s'est passé, et nous avons pris les mesures afin que ça ne se reproduise pas. Deux heures après que le béton est sorti de la centrale, il est inutilisable. Lorsque surviennent des congestions de trafic importantes, le béton devenu inutilisable est transféré dans une cuve et délavé. La cuve est étanche ; elle permet, par décantation, d'éviter toute pollution. En l'occurrence, un épisode particulièrement important de retour de béton par camions a fait déborder cette cuve de délavement, et l'eau chargée de résidus de ciment sans capacité de prise, s'est déversée dans la Seine à l'insu de nos équipes.
Autrement dit, ce qui a été déversé dans la Seine n'est pas du béton : ce sont 5 mètres cube environ de sable chargé de quelques résidus de ciment.
Nous n'avons pas le droit d'intervenir nous-mêmes pour dépolluer, dans le lit du fleuve ; nous avons besoin d'autorisations des autorités compétentes. Nous nous sommes évidemment engagés à agir, à payer l'intervention et à faire en sorte que cet incident ne puisse pas se reproduire.