Concernant le coût des normes environnementales, la conception même des ouvrages a été bouleversée par la loi sur l'eau, la loi Biodiversité, etc. On peut chiffrer, par exemple, les mesures compensatoires prises au titre de la loi sur l'eau ; les montants en jeu sont très significatifs. Un kilomètre d'autoroute coûte désormais, beaucoup plus cher, de l'ordre de 30 ou 50 %. Ces normes modifient la conception même des ouvrages que nous réalisons et multiplient leur coût.
Vous nous sommez d'être plus précis pour expliquer nos modèles ; « aidez-nous ! », ai-je envie de vous répondre. Si je reprends l'exemple de la concession de l'A86, dans laquelle nous avons investi 2 milliards d'euros entre 1989 et la mise en service en 2009, et que nous exploiterons entre 2009 et 2086, il est impossible de mesurer aujourd'hui le taux de rentabilité interne qui sera celui de ce projet. Seul le temps permettra d'en attester la rentabilité. En tout cas, l'intérêt socio-économique en est démontré.