Nous allons à présent passer à la deuxième table ronde, dans le cadre de laquelle vont nous être présentés des exemples concrets de recherches susceptibles de contribuer à la restauration de Notre-Dame de Paris, et plus largement des monuments historiques. Il est évident que nous avons été obligés de faire des choix, nécessairement arbitraires, parmi un nombre considérable d'activités de recherche touchant directement ou indirectement à l'étude du patrimoine. Faute de temps, la très grande majorité d'entre elles, souvent parfaitement pertinentes et passionnantes, ne pourront pas être présentées aujourd'hui. Le temps disponible ce matin serait même insuffisant pour pouvoir simplement citer celles menées dans nos laboratoires, sans parler des laboratoires étrangers.
L'Académie des sciences, le CNRS et le laboratoire IPANEMA ont d'ailleurs organisé sur quatre journées en février dernier, sous l'égide du Groupe inter-académique pour le développement, une Rencontre mondiale patrimoine, sciences et technologies, consacrée aux seules études sur les matériaux anciens. Avant de donner la parole aux différents intervenants, je laisse notre collègue Laure Darcos présenter les questions des internautes qui devraient recevoir une réponse dans le cadre des exposés qui vont suivre. Si ce n'était pas le cas, nous leur répondrons par écrit, avec la collaboration des scientifiques invités aujourd'hui à cette audition publique.