Le Groupe TF1 est engagé depuis longtemps en faveur du football féminin. Pour rappel, le Groupe Eurosport, qui a appartenu longtemps au Groupe TF1, a été l'un des premiers groupes de télévision à diffuser du football féminin. Les relations avec le Groupe Canal Plus existaient déjà à l'époque puisque nous avions vendu à Direct 8 les demi-finales et les finales de la Coupe du monde 2011. Nous avons renouvelé ce partenariat pour 2019. Nous croyons donc à cet événement depuis longtemps. Il y a trois ans, nous avons acheté l'intégralité des droits payants et gratuits. L'accord trouvé avec Canal Plus me paraît très satisfaisant pour le football féminin et pour la Coupe du monde organisée en France. Je suis convaincu qu'il s'agira d'un événement extrêmement populaire dans notre pays.
Nous avons mis en place un dispositif aussi ambitieux que pour tous les événements diffusés sur nos antennes. TF1 a annoncé la liste des vingt-trois joueuses sélectionnées par l'entraîneuse Corinne Diacre le 2 mai dans une édition spéciale du 20 heures - Le mag avec Gilles Bouleau. Plus de cinq millions de téléspectateurs étaient devant leur poste de télévision pour voir les vingt-trois Bleues sélectionnées, ce qui représente déjà une très belle audience. Cela confirme le fait que cet événement sera exceptionnel.
Le 1er juin, nous diffuserons après le journal de 13 heures un documentaire produit par Julie Gayet. Comme cela a été souligné, il est nécessaire de parler des individualités pour que le public puisse s'identifier aux joueuses de l'équipe de France. Les équipes de Julie Gayet ont suivi Amandine Henry, la capitaine, Wendy Renard, Kadidiatou Diani, Viviane Asseyi et Gaëtane Thiney. Les joueuses sont filmées dans leur quotidien, à savoir dans leur vie de footballeuse et dans la vie professionnelle qu'elles mènent bien souvent parallèlement à l'entraînement. Il est important de donner de l'espace à ces personnalités dans des créneaux favorables sur TF1.
Le 7 juin, qui marquera l'ouverture de la compétition, le journal télévisé de 20 heures sera présenté par Anne-Claire Coudray depuis le Parc des Princes, en direct avant la cérémonie d'ouverture et le match d'ouverture France-Corée du Sud, également diffusé sur TF1. Il s'agit d'un dispositif de lancement exceptionnel. Il est important de porter un tel événement à ce niveau. Un magazine est également prévu à l'issue du match.
Nous diffuserons les vingt-cinq plus belles affiches de la Coupe du monde. Tous les matchs de l'équipe de France seront diffusés sur TF1, ainsi que la finale, le dimanche 7 juillet à 17 heures, que l'équipe de France soit ou non présente. Toutefois, le Président Noël Le Graët a fixé comme objectif à l'équipe de France d'arriver en finale. Nous espérons donc la retrouver le 7 juillet sur le terrain. Le Groupe TF1 diffusera également six huitièmes de finale et l'intégralité de la fin de la compétition sur les antennes de TF1 et TMC. En plus de la journée spéciale le 7 juin, un magazine de la Coupe du monde sera programmé après chaque match.
Les matchs seront commentés par deux équipes. La première est composée de Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu. Il est évidemment important d'avoir l'expertise de consultantes, mais il me paraît essentiel de mettre cette Coupe du monde féminine au même niveau que d'autres événements de même envergure. Notre équipe première, Margotton-Lizarazu, commentera donc une quinzaine de matchs, dont ceux de l'équipe de France. Ils auront l'appui et l'expertise de Camille Abily, une ancienne internationale qui intervient aussi sur une autre chaîne et qui sera notre consultante bord-terrain durant cette Coupe du monde. La deuxième équipe, pour sa part, est composée de Christian Jeanpierre et Sabrina Delannoy, qui est la Directrice adjointe de la Fondation du PSG, et ancienne internationale. Ces deux équipes de haut niveau commenteront donc ces vingt-cinq matchs.
Nous proposerons également des débriefings dans le magazine de la Coupe du monde qui sera présenté par Denis Brogniart. Nous aurons le plaisir de retrouver Nathalie Iannetta, présente ce matin, et qui faisait partie de l'équipe qui a couvert la Coupe du monde en Russie l'année dernière. Nous espérons renouveler ce succès cette année. Autour de Denis et Nathalie, nous aurons également Louisa Necib, ancienne grande internationale française, et Olivier Echouafni, qui est l'entraîneur actuel du PSG et le prédécesseur de Corinne Diacre. Ils apporteront leur expertise au quotidien sur les matchs. Des numéros spéciaux de Téléfoot sont aussi prévus, ainsi qu'un dispositif important sur le digital. Notre couverture se veut donc réellement ambitieuse afin de mobiliser tous les Français. De nombreux billets sont déjà vendus et les stades seront remplis. Le 7 juin, plus de 45 000 personnes seront présentes au Parc des Princes. C'est assurément une première en France pour un match de football féminin. Je suis convaincu qu'il en sera de même dans tous les stades.
Au-delà de son engagement en faveur du football féminin depuis plusieurs années, TF1 s'engage pour le sport féminin en général. Cette Coupe du monde nous offrira une opportunité de franchir un palier pour le football et pour le sport féminins. Nous avons constaté un réel engouement autour des handballeuses françaises, par exemple, qui ont remporté l'Euro organisé en France. La finale, qui a été diffusée sur TF1, a rassemblé plus de 5,5 millions de téléspectateurs, avec un pic à huit millions. Il s'agit de chiffres extrêmement élevés. Samedi, nous diffuserons la finale de la Ligue des champions avec le match OL-Barça à 18 heures sur TMC. Nous retrouverons ensuite l'équipe de France de handball féminine lors de la Coupe du monde qui se déroulera en décembre au Japon. Nous avons d'ailleurs signé un accord sur le long terme avec la Fédération internationale de handball pour la diffusion de plusieurs matchs des hommes et des femmes jusqu'en 2025.
Nous avons consacré des moyens très importants aux droits de diffusion de cette Coupe du monde, parce qu'à l'issue d'une forte compétition les sommes en jeu atteignent un niveau élevé, est sans commune mesure avec les précédentes éditions. Par conséquent, il me semble important de rappeler que ces événements doivent rester accessibles aux chaînes en clair pour que le plus grand nombre de téléspectateurs puisse y accéder. Il convient donc de trouver des modèles économiques raisonnés. Nous devons collectivement assurer une visibilité forte de ces sports en trouvant un juste équilibre entre les modèles payants, les modèles en clair et les besoins de professionnalisation et de revenus pour les joueuses. Nous serons ravis de continuer à accompagner le sport féminin sur nos antennes.