Vous avez été un homme d'État et vous dirigez une entreprise au capital franco-allemand. Notre commission entend définir les différents niveaux sur lesquels doit s'exercer notre souveraineté. Lorsqu'il s'agit de défendre notre souveraineté nationale, en recourant notamment à la dissuasion nucléaire, nous ne sommes pas dans l'obligation de partager nos technologies ou nos informations. Une souveraineté européenne partagée doit également être reconnue, en raison des échanges avec le reste du monde et de la dimension critique de l'Europe, en matière de capacités technologiques et industrielles, qui garantit à la France l'exercice de sa souveraineté. Comment, selon vous, ces différents niveaux doivent-ils s'articuler dans ce nouvel espace informationnel où l'échange de l'information est la règle ?