En séance publique, c'est dans des conditions réellement insatisfaisantes que nous débattons du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé. L'organisation de nos séances est toujours tangente : faute de temps, on cherche systématiquement à nous culpabiliser en nous priant de limiter nos interventions. Mais, hier, presque tous les sénateurs présents dans l'hémicycle ont entonné un couplet pour montrer qu'ils défendent leur territoire. Ce sera sans doute encore le cas aujourd'hui ; et, plus le temps va passer, plus la pression sera forte pour que nous finissions à temps l'examen du texte.