M. le rapporteur vient de nous expliquer que, à partir du moment où Mme la ministre s’est engagée à rendre ce rapport, il n’est pas nécessaire d’inscrire son principe dans la loi. Ce raisonnement peut paraître logique. Sauf qu’il me semble quand même important que les parlementaires que nous sommes se positionnent sur un droit, le droit à l’avortement. D’autant que, au cours du débat que nous avons eu hier à ce sujet, un certain nombre de propositions n’ont pas été retenues.
Il est important que la ministre s’engage – ce qu’elle a fait devant nous –, que les parlementaires – à la fois les députés, les sénatrices et les sénateurs – s’engagent sur cet amendement.
La loi, mes chers collègues, est toujours un point d’appui pour aller plus loin et avancer. Et ce n’est pas superflu quand il s’agit des droits des femmes.