Tel que l’article est rédigé, le GIP intègre tous les producteurs de données. La rédaction est très large : elle vise l’État, les organismes assurant la représentation des malades et usagers du système de santé, les producteurs de données de santé, les utilisateurs publics et privés de données de santé, y compris des organismes de recherche.
À mon sens, plus on voudra détailler sa composition, plus on risquera d’oublier des acteurs. L’objectif est de s’assurer que l’État garde la main, que le dispositif est sécurisant pour tout le monde. Je crains qu’un excès de précision ne déclenche des guerres de représentation et un flux croissant de requêtes. Je suis donc défavorable à cet amendement.