La structuration des compétences en matière d'exportation de notre expertise culturelle est trop faible, comme le constatent les deux ministères et la Cour des comptes. Nous devons avant tout consolider et asseoir dans la durée les structures que nous avons mises en place conjointement avec le Quai d'Orsay.
Vous avez demandé quel était le nombre de marques valorisables. Il faut sans doute distinguer plus finement entre les grandes marques, justifiables d'une valorisation quasi instantanée, comme le Louvre, le Centre Pompidou ou l'Opéra de Paris, et l'expertise et les compétences techniques présentes au sein de nos différents établissements et, au-delà, dans l'ensemble des structures ou entités culturelles, qui méritent d'être davantage mises en valeur.
Ainsi, l'opéra-comique est appelé par le Grand Théâtre de Rabat pour concevoir sa programmation ; Universcience et la Cité des enfants sont également interpellés par beaucoup de partenaires internationaux ; et le festival d'Avignon, le festival d'Aix sont aussi appelés, de façon encore timide et insuffisamment structurée, à intervenir en exportant leur expertise culturelle à l'étranger. Il y a là une masse de compétence, d'expérience et de savoir-faire qui méritent d'être mieux mises en lumière, et d'être employées au service de projets par nature pluridisciplinaires.