Intervention de Bernard Doroszczuk

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 16 mai 2019 à 10h15
Présentation ouverte à la presse du rapport annuel pour l'année 2018 de l'autorité de sûreté nucléaire asn sur l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en france par m. bernard doroszczuk président de l'asn

Bernard Doroszczuk, président de l'ASN :

Je saisis volontiers cette possibilité, notamment pour un certain nombre de questions pour lesquelles je n'ai pas forcément immédiatement des éléments de réponse, en particulier celles liées aux visites médicales, au contrôle des sous-traitants, au rôle des salariés en situation de crise, aux salariés des prestataires... Cet ensemble de questions pourra faire l'objet de réponses écrites.

En ce qui concerne l'EPR, pourquoi y arrive-t-on en Chine et pas en France ? Sous réserve que des informations ne nous aient pas été cachées, les Chinois construisent actuellement entre 5 et 7 réacteurs par an, ce qui permet d'entretenir une compétence industrielle que nous n'avons plus. Lorsqu'en France, nous construisions des réacteurs nucléaires au même rythme, nous n'avions pas les mêmes problèmes, notre tissu industriel étant consolidé.

Par ailleurs, pour le démantèlement et la gestion des déchets, nous devons entretenir des filières aptes à répondre aux obligations qui s'imposent à l'ensemble des exploitants.

Olivier Gupta répondra sur la communication avec les autorités britanniques concernant l'EPR. S'agissant de la toute première question, deux options sont aujourd'hui sur la table : soit EDF répare, soit EDF sort de l'hypothèse d'exclusion de rupture, ce qui supposerait vraisemblablement une adaptation de l'installation, qui n'a pas nécessairement été prévue. Le débat avec EDF porte sur ces deux options, pour que nous puissions prendre position courant juin.

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