La semaine dernière, dans une conférence à laquelle j'assistais, le chef économiste de la Société générale présentait les perspectives macroéconomiques de la France. Il posait un regard très positif sur les perspectives à condition que deux risques soient évités : le risque d'une récession aux États-Unis et le risque de l'occurrence d'un Brexit dur.
En dehors de ces deux risques « externes », les données fondamentales de l'économie française lui paraissaient plutôt solides. Tout cela pour dire que, d'un regard à l'autre, le tableau peut être radicalement différent...
Moi, en tant que responsable politique, j'ai envie de dire à mes concitoyens : « entreprenez, osez, installez-vous », et comment faire cela sans possibilité d'endettement ? Sinon, seuls les héritiers entreprennent... Alors certes, le crédit est là, il augmente, mais j'ose dire : heureusement ! Soyons dans l'action plutôt que dans l'alerte permanente.