Vous avez souligné que l'outil informatique devait être au service de l'homme et exigeait de l'éthique. Cependant, avec l'intelligence artificielle, la machine est en mesure de prendre des décisions en lieu et place du professionnel et du patient. Quel espace de décision est-il alors laissé concrètement à ces derniers ? Ce n'est que par le biais de la formation des professionnels, qui doit évoluer en fonction des techniques, que nous y parviendrons. Or certains s'équipent par nécessité tandis que d'autres le font avec conviction. C'est là une hétérogénéité de points de vue qui rend d'autant plus complexe la situation. En outre, comment lutter contre la relative psychose, au sein de certaines populations, de l'outil informatique, s'agissant notamment de la diffusion des données personnelles ?