Monsieur le sénateur Collin, vous m’interpellez, à la suite de Mme Laborde, sur les aléas climatiques qui ont touché votre région.
De tels épisodes climatiques seront de plus en plus fréquents à l’avenir : quand ce n’est pas la grêle, c’est la sécheresse ; quand ce n’est la sécheresse, ce sont les inondations… J’ai une pensée pour nos amis Audois, qui ont vécu une tragédie et ont eu à déplorer plusieurs morts. Le bilan des événements de ces derniers jours, s’il reste dramatique, est heureusement moins lourd.
Le ministre de l’intérieur annoncera demain les communes qui feront l’objet d’un classement en état de catastrophe naturelle. Elles seront au nombre de vingt à vingt-cinq.
Qu’allons-nous faire maintenant ? Je vous le dis très tranquillement, monsieur le sénateur, nous ne pouvons pas continuer comme nous le faisons depuis dix ans, en nous bornant à exonérer de cotisations sociales ou d’impôt foncier, à déclarer l’état de catastrophe naturelle