Ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées.
Madame la secrétaire d’État, la semaine dernière, vous vous êtes rendue, avec Jean-Michel Blanquer, à l’école Anatole-France de Garges-lès-Gonesse, afin de présenter l’ensemble des mesures qui seront déployées dès la rentrée prochaine pour une école pleinement inclusive.
Par une plus grande proximité, une meilleure réactivité, une simplification des démarches et, surtout, une personnalisation de l’accompagnement, l’école inclusive a pour objectif de sortir de l’exclusion les enfants en situation de handicap, ainsi que leurs familles.
La semaine dernière toujours, vous avez inauguré à Albi, en présence du Premier ministre, une unité d’enseignement élémentaire pour élèves autistes. Ce déplacement officiel visait à soutenir le déploiement effectif de la stratégie nationale pour l’autisme 2018-2022, qui prévoit la création d’une quarantaine d’unités sur le territoire d’ici à 2022.
Madame la secrétaire d’État, je vous sais très investie dans la mise en œuvre de ce plan doté de 344 millions d’euros. Il prévoit notamment le renforcement des unités d’enseignement pour autistes. À la maternelle, 180 unités seront créées en plus des 112 déjà existantes, dont 30 dès la rentrée prochaine. À l’école élémentaire, dix unités ouvriront à la rentrée, en complément des six déjà créées.
Le Premier ministre a mis en avant les progrès réalisés ces dernières années. En même temps, il a constaté qu’il reste énormément à faire en ce qui concerne le déploiement d’unités d’enseignement externalisées, qui permettent à ces enfants accueillis en établissement médico-social de bénéficier de l’inclusion scolaire.
Madame la secrétaire d’État, comment rassurer des parents démunis, fatigués et souvent seuls ? En tant que membre de la commission des affaires sociales, je souhaiterais également savoir comment le volet médico-social du service public de l’école inclusive améliorera la scolarisation des élèves en situation de handicap.