Voilà quelques mois, vous avez pris la tête de la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État, ou Dinsic, poste qu'occupait avant vous Henri Verdier, que nous avons également reçu dans le cadre de ses nouvelles fonctions.
Votre direction, placée sous l'autoritéì du ministre en charge du numérique et rattachée au secrétariat général du Gouvernement, a de très nombreuses missions. Ces dernières vont bien au-delà de celles d'une simple « DSI » de l'État, comme la Dinsic est parfois surnommée.
Le décret définissant ces missions la charge, par exemple, « par les réponses apportées aux besoins propres de l'État en matière de technologies de l'information et de la communication, de promouvoir l'innovation et la compétitivitéì dans ce secteur de l'économie nationale ».
Elle abrite également la mission Étalab, chargée de gérer la politique d'ouverture des données de l'État, ou encore l'incubateur des start-ups d'État.
Monsieur le directeur, l'informatique de l'État est au coeur du sujet de notre commission d'enquête relative à la souveraineté numérique. Je vous propose donc de nous présenter les actions de votre direction qui concourent au recouvrement, par notre pays, de sa souverainetéì numérique.
Dans la présentation de votre stratégie intitulée « Tech. Gouv », vous écrivez que « l'État doit retrouver la maîtrise de son environnement numérique ». Il l'aurait donc perdue... Dans cette situation dégradée, quelle action l'État et votre direction conduisent-ils pour recouvrer cette maîtrise ?