Jusqu'à présent, les grands projets de la sphère santé n'étaient pas complètement supervisés par la Dinsic.
En ce qui concerne le DMP, un élément me semble très important : on est passé d'un dossier médical « patient » à un dossier médical pour les « professionnels » de santé. Le fait d'avoir une gouvernance et une orientation non pérennes n'a pas facilité les choses. Je ne pourrais pas vous en dire beaucoup plus, n'ayant pas du tout suivi cette question.
Sur les grands projets, si l'on manque de constance, si l'on essaie de toucher une cible mouvante dans le temps, il y a de fortes chances de la rater. Le pilotage du numérique de santé vient d'être remis en place au sein du ministère, avec une équipe constituée de spécialistes, de praticiens. La stratégie mise en place part des usagers, des parcours que suivent les citoyens, ce qui me paraît particulièrement prometteur et convaincant. J'ai fait une offre de services et d'appui à cette équipe. Je pense que nous allons avancer en étroite coopération pour développer le numérique de santé au plus près des besoins des utilisateurs.