Nous n'avons pas d'approche idéologique en la matière.
Nous avons choisi, avec Tchap, de développer en propre une solution qui n'existait pas sur le marché. Tout ce que le marché avait à nous offrir compromettait la sécurité des communications, en particulier celles des cadres dirigeants de l'État.
Une suite bureautique doit essentiellement permettre aux agents de travailler. Privilégier l'une ou l'autre solution ne relève pas d'une problématique de souveraineté. Nous sommes dans le domaine de la commodité, non dans celui de l'information sensible.
Chaque fois que c'est possible, nous choisissons une solution de marché qui garantisse une certaine forme d'autonomie. Lorsque ce n'est pas possible, mais que le risque de compromission est faible, nous choisissons la meilleure solution existante. Enfin, lorsqu'aucune solution du marché ne permet de répondre à l'enjeu en question, nous la développons.
En matière d'archivage électronique, par exemple, l'État a choisi de développer une plateforme dénommée Vitam, faute de solution de marché répondant aux enjeux de volumétrie dans de bonnes conditions. Nous choisissons les solutions au cas par cas, en fonction des problématiques.