Un film récent d'Antonin Baudry intitulé « le chant du loup » immerge le spectateur dans un sous-marin nucléaire. On observe l'automaticité ou non de la décision à partir de l'analyse des sons qui se fait via des capteurs situés dans des filins très longs. Il faut une analyse de l'humain, c'est-à-dire une réflexion que ne peut pas avoir la machine, pour prendre une décision de tir. Il existe un contre-exemple dans le domaine de la lutte contre les snipers. Aujourd'hui, il existe des machines effectuant de façon statique ou dynamique une analyse de l'origine des tirs grâce à des capteurs. Si cela avait existé en 1963 on saurait, par exemple, qui a tué Kennedy. L'OTAN combine le repérage des tirs avec une mitrailleuse automatique pour abattre les snipers. On a aussi observé l'automatisation des tirs des drones de combat américains. Mais l'homme peut reprendre la main et décider à la place de la machine.
Au salon aéronautique du Bourget, Thales a présenté des outils de sécurité maritime en Méditerranée qui utilisent massivement l'IA et reposent sur des masses de données satellites. On utilise toutes les ressources disponibles, y compris les bases concernant la construction des navires.