Mon intervention s'inscrit dans la droite ligne de celle de mon collègue précédent. Considérez-vous que le jeu soit une activité marchande comme les autres ? En quoi constitue-t-elle une activité d'intérêt général ? Si tel n'est pas le cas, comment agissez-vous pour qu'il en soit ainsi ?
Une étude réalisée en 2014 par l'Observatoire des jeux démontrait que les catégories les plus modestes étaient celles qui étaient concernées par la dépendance : 70 % des personnes à risques n'avaient pas le baccalauréat et 51 % étaient des ouvriers et employés. Savez-vous quelles catégories sociales jouent et quelles sont celles qui sont en phase d'addiction ? Joue-t-on plus dans les métropoles ou à la campagne, dans les villes moyennes ou dans les grandes villes ? Le jeu n'aggrave-t-il pas les conditions de vie des plus modestes ? Existe-t-il une corrélation entre l'addiction au jeu et d'autres addictions, telles que l'alcool ou la drogue ? Quelles actions menez-vous pour accompagner ces personnes et quelles sont les perspectives à ce sujet ?